Le marketing déployé par les professionnels de la santé diffère sur plusieurs aspects de celui employé par les entreprises commerciales. En effet, ce secteur est soumis à de nombreuses restrictions qui peuvent lui couter cher si elles sont transgressées. Comment s’y prennent-elles alors pour se faire connaitre en toute subtilité ? Entre autres en faisant appel à des experts comme Summum Agency, mais pas que. Voici différentes stratégies à mettre en place.
Quelles contraintes juridiques pèsent sur le marketing de la santé ?
La publicité dans sa forme brute telle qu’on la connait est interdite aux professionnels de la santé. L’article 19 du Code de la santé publique le décrit clairement. A part ce passage, les différents changements et modifications quant au marketing de la santé sont visibles auprès du Conseil national de l’Ordre national des infirmiers et de l’Ordre national des pharmaciens.
Inciter les gens à consommer comme dans le commerce est alors prohibé, car effectivement, l’objectif ici n’est pas de vendre à tout prix même pour du CBD. A travers sa communication sur le Web, un praticien n’est pas autorisé à utiliser le référencement payant SEA Adwords, ni les publicités sur les réseaux sociaux du type Facebook Ads, ni le sponsor des posts sur Internet.
Il lui est également interdit d’insérer des publicités dans les vidéos. Les professionnels de la santé doivent en plus de cela paraître le plus neutre possible même à travers leur Newsletter.
Les différentes alternatives
Au vu de toutes ces interdictions (et encore la liste n’est pas exhaustive), on peut penser qu’il ne reste plus grand-chose aux établissements de soins, aux praticiens et aux entreprises pharmaceutiques pour se faire connaitre. Erreur ! Il existe tout de même d’autres recours.
A la place, on peut démarrer par une démarche informative avant de présenter de manière totalement neutre et objective ses produits et ses services. Vous pouvez d’ailleurs utiliser ce type de communication sur les réseaux sociaux tant que vous restez bien dans le cadre informatif. Il est donc vital pour ce type d’entreprises d’employer un ton neutre et informatif dans ses publications.
C’est là que le marketing social fait son apparition. Il se résume à informer le public sur tout ce qu’il y a à savoir dans le domaine de la santé : les différentes pathologies, leurs préventions respectives, les bons gestes à adopter au quotidien pour garder une santé de fer.
A ce jour, tenir un blog santé est la meilleure manière pour les professionnels dans ce secteur de garder le contact avec leurs patients, d’informer le public sur les réalités de la médecine et de favoriser le trafic vers sa page sans recourir au référencement payant. Ne rédigez donc pas pour juste faire du remplissage. Soyez aussi pertinent et utile que possible. D’ailleurs de nombreuses pages telles que Doctissimo travaillant avec de nombreux professionnels de la santé orientent les lecteurs vers des services et des produits dérivés de santé appropriés.
Les règles se sont assouplies
A partir de Janvier 2021, d’énormes changements se sont profilés à l’horizon des entreprises de santé. Le principe de libre communication s’est substitué aux différentes interdictions d’antan. Cela signifie-t-il alors qu’on peut enfin se mettre à la publicité pure et dure même si l’on travaille dans le secteur de la santé ? Pas tout à fait, car cette nouvelle disposition reste soumise à différentes conditions.
Il est par exemple interdit comme dans tout principe de non-concurrence de se comparer à la concurrence quand vous parlez par exemple de vos gélules minceur ou encore d’obliger des personnes à recourir à des soins et à l’utilisation de matériel de santé si elles n’en ont pas besoin.
Plateformes et sites web pour plus de visibilité sur Internet
De nos jours, la téléconsultation et l’utilisation de plateformes telles que Doctolib gagnent du terrain. C’est un peu comme commander à manger en ligne ou trouver un taxi. Aujourd’hui, il suffit de jeter un œil à l’application pour trouver un praticien près de chez soi.
Avoir son propre site web pour un cabinet ou une clinique fait toute la différence. C’est un moyen efficace de rester connecté avec ses patients et sa communauté, mais aussi de montrer toute l’étendue de son savoir-faire sans tomber dans le piège de la publicité.
Tant qu’elles n’ont pas de caractère incitatif et commercial, il n’est pas interdit d’envoyer des newsletters aux patients et aux prospects pour leur faire par exemple part de la mise en place de nouveaux services, équipements et protocoles de santé.